Caralys célèbre son 10e anniversaire !  

Et voilà, 10 ans ont passé en un claquement de doigts ! Une décennie, c’est long et si court à la fois, surtout quand on ne s’ennuie pas !

Comment tout cela a-t-il commencé ?

En 2011, après un parcours dans le mannequinat puis une longue expérience dans une multinationale américaine, mon burn-out (il faut le dire) m’amène à une profonde réflexion sur un changement de vie et l’impact potentiel sur ma famille (non des moindres car à l’époque je gagne très bien ma vie).

Je décide alors de créer quelque chose de bien à moi. J’ai envie d’une activité liée au monde de la mode, en contact avec les gens dans un contexte léger et heureux.

Je découvre alors la créatrice française de robes de mariées Elsa Gary. Ses modèles créés et réalisés en France à base de tissus bio sont à la fois éthiques, romantiques, poétiques et insolites. Ils me séduisent et je décide de me lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat.

J’imagine ma boutique comme un petit cocon loin des grandes enseignes. Je commence par la recherche de locaux dans le centre de Nice. J’investis toutes mes économies dans les travaux de rénovation et l’acquisition de ma première collection de robes de mariées. En attendant la fin du chantier, je reçois à la maison mes premières clientes :  « Laurianne », « Audrey », « Florence » ont été les premières à me faire confiance et cela a été le début de l’histoire de « Caralys ».

Le cheminement

  • Les tenues de cérémonie

Dès le début, j’ai envie de robes simples, épurées, authentiques qui pourraient convenir à une mariée de 20 ans tout aussi bien qu’à celle de 60 ans. Très vite, je m’aperçois que la mariée fait partie d’une « bulle » dans laquelle se trouve aussi le futur époux et ses invités. Je décide alors de proposer à ma clientèle des costumes pour le marié, son père et ses témoins, des robes de cocktail pour les Mamans et les demoiselles d’honneur, des tenues de cérémonie pour les tout-petits.

  • Les salons du mariage

Pour faire connaitre la boutique, deux fois par an je participe aux salons du mariage entre Nice et Mandelieu. Le temps d’un week-end, j’embauche mon mari et mes 3 filles (de 10 et 12 ans) pour monter et décorer le stand, porter des cartons, distribuer des flyers…Les filles se prêtent au jeu et défilent avec mes modèles sur le podium…premiers pas dans le mannequinat… Je vais à la rencontre des futurs époux pour discuter avec eux de leur projet de mariage, de leurs rêves, leur faire découvrir mon univers et les inviter plus tard à la boutique pour un essayage.

  • Le choix des collections

Puis à chaque printemps, je me rends à Milan, Barcelone, Paris ou Londres pour rencontrer les créateurs, découvrir les nouvelles tendances et choisir les futures collections. Plongée dans cet univers de rêve, je sélectionne chaque robe avec soin et amour. Chacune doit apporter quelque chose à la collection que mes mariées découvriront en boutique à l’automne suivant.

Ce moment de l’année est intense et riche. Il me permet de discuter avec les créateurs, de sentir l’effervescence du monde du mariage et de me poser aussi mille questions : « ai-je fait de bons choix », « les modèles conviendront-ils à telle ou telle morphologie », « les robes plairont-elles à mes futures mariées » ?

L’évolution 

En 2011, la créatrice Elsa Gary met en avant dans ses collections des robes de mariée en soie et fibres bio. Ses créations ressemblent à des sculptures, façonnées avec de petits détails qui leur donnent un air très romantique. La couleur y est à l’honneur. Progressivement, le style un brin rétro s’installe avec des silhouettes fluides et aériennes.

En 2015, je décide d’élargir la sélection de robes que je propose à mes mariées. J’inclus d’autres créateurs comme Marylise puis Lambert Créations et plus récemment Anna Kara. Je les choisis avec soin car ce sont des artisans qui fabriquent à 100% dans des ateliers à taille humaine, en France, au Portugal ou Pologne. Ils créent tous avec passion et choisissent des tissus de grande qualité (soie, mousseline de soie, crêpes, tulles de soie…), de magnifiques dentelles de Calais aux rendus graphiques originaux. Ils sont très à l’écoute des tendances et s’inspirent des envies de leurs clientes.

Dès le début, je crée mon site internet et un compte Facebook pour me rapprocher de mes futures mariées. Je me rends compte rapidement que le digital joue un rôle important dans leurs recherches. A plusieurs reprises je modernise mon site internet. Au travers de formations, j’acquiers de nouvelles compétences pour animer mes pages Facebook et Instagram.

Essayage de ma robe de mariée bohème chez CaralysMa mission

Qu’est ce qui me tient à cœur lorsque je reçois mes clientes et clients ?

J’ai plaisir à les accueillir dans un petit salon douillet privatisé où ils se sentent en confiance pour cette expérience unique qu’est l’essayage de leur robe ou costume de mariés. J’ai à cœur de leur faire partager un moment agréable et serein avec leur famille et leurs proches.

Je m’intéresse aux personnes, à leur histoire pour créer un lien en posant des questions sur le type de mariage souhaité. Je suis guidée par le plaisir de chercher LA tenue qui les rendra uniques. Mais le plus valorisant, c’est de les voir sourire, vibrer, et parfois pleurer lorsqu’ils trouvent LA robe ou LE costume qui les met parfaitement en valeur. C’est de me dire que j’ai pu participer à cet instant joyeux de leur cheminement vers le bonheur. La richesse de ce métier vient de cette proximité dans ce moment si particulier.

Il s’en suit parfois de belles histoires. La mariée m’apporte des photos de son mariage, puis passe me présenter les bébés qui viennent agrandir la famille. Elle revient parfois avec sa meilleure amie pour l’aider à choisir sa robe et s’assoit dans le fauteuil du témoin. La boucle est bouclée !

Ma vie d’entrepreneur 

Les saisons sont rythmées par les salons, le choix des collections, l’accueil des futurs mariés et de leur proches en boutique, les essayages, les sessions de retouches jusqu’au moment où ils emportent leur tenue pour le Grand Jour.

La vie de chef d’entreprise en solo, pour moi c’est aussi …

  • de savoir tout faire : les achats, la négociation avec les fournisseurs, la comptabilité dans les grandes lignes, l’animation des réseaux sociaux, la réception des tenues, le repassage (eh oui !), la mise en rayon, la présentation des vitrines, la prise de retouches (avant l’envoi chez la couturière) et bien sûr la vente.
  • de gérer des d’évènements peu « glamour » comme une vitrine brisée, une fuite d’eau, l’alarme qui sonne en pleine nuit, la clim qui lâche au mois de juillet (non pas ça !), une coupure d’électricité, le réseau internet qui ne fonctionne plus…
  • de composer avec l’impact généré par les « gilets jaunes », les grèves et les tristes évènements qui ont endeuillé notre belle ville de Nice le 14 juillet 2016 et le 29 Octobre 2020.
  • de me remettre en question tout le temps, de sourire les jours d’inquiétude et ne rien laisser paraitre, de prendre des risques, de me former, de m’adapter, de me diversifier…

Il n’a a pas de répit dans la vie d’un entrepreneur …mais tant de plaisir à la vivre à fonds !

Les anecdotes 

Il y en aurait beaucoup mais quelques-unes m’ont plus marquée que d’autres :

  • Une mariée qui s’évanouit d’émotion pendant l’essayage de sa robe de mariée. Les pompiers (qui sont à 300m) l’emmènent à l’hôpital dans sa robe…
  • Une mariée de 80 ans qui cherche une robe bohème.
  • La sœur de la mariée qui se marie l’année suivante
  • La maman qui se remarie. Six mois plus tard, elle marie son fils.
  • Une robe de mariée pour un mariage le lendemain (voilà à quoi on s’expose quand on achète sa robe de mariée sur internet et qu’elle ressemble à un déguisement quand elle arrive…ou n’arrive pas).
  • L’habillage de la mariée et de 10 membres de sa famille…tous adorables.
  • Les mariées qui viennent exprès de Rome, de Calabre, de Turin, de Milan, de Gênes, d’Alsace pour choisir leur robe à la boutique.
  • Le mari qui choisit la robe de mariée de sa future femme…
  • La mariée qui choisit sa robe en 10 minutes (exceptionnel) et part avec…
  • Une robe de mariée pour célébrer 25, 30 et 50 ans de mariage.
  • Une mariée qui achète 3 robes car elle célèbre son mariage dans 3 pays différents.
Alors oui, 10 ans c’est un pan de vie, un morceau d’histoire que j’ai vécue intensément, passionnément et que j’ai envie de célébrer à ma manière avec vous au travers de cet article…
Car sans vous, rien de tout cela n’aurait été possible…

Un immense MERCI !

« Il n’est de grand amour qu’à l’ombre d’un grand rêve ». – Edmond Rostand

Cérémonieusement vôtre,
Gabriella